dimanche 13 janvier 2013

Conférence : QUELLE ÉNERGIE POUR DEMAIN ?


Conférence du Mouvement Républicain et Citoyen

 
 
QUELLE ÉNERGIE POUR DEMAIN ?

 

Avec Gérard Pierre, professeur émérite de Physique de l'Université de Dijon

Mercredi 16 janvier à 18 heures.

4 rue Ibrahim Valy à Saint-Pierre


     Avec le réchauffement climatique et la raréfaction des énergies fossiles, l'humanité est confrontée à d'importants choix de civilisation. Gérard Pierre, secrétaire national du MRC, en charge des questions d'énergies et membre de la direction de Sauvons le climat présentera le scénario Negatep; scénario qui vise à réduire l'usage des énergies fossiles. Cette conférence est la première d'une réflexion que le MRC Réunion entreprend sur l'avenir énergétique de La Réunion.

     Si aujourd'hui, les Réunionnais produisent moins de CO2 par habitant que les Métropolitains, on le doit à un mode de vie encore sobre en consommation électrique. L'augmentation de la population, les changements de mode de consommation vont aggraver la situation. Au tout automobile répond un mix qui fait la part belle aux énergies fossiles (charbon, diesel, gaz) qui représentent plus de 60% de la production. A moyen terme, l'empreinte carbone de l'île ne manquera pas de grimper.

      Présentée comme une solution miracle par certains, les énergies renouvelables ont aussi leurs contraintes. Eolien ou solaire sont alternatifs et plus difficiles à réguler sur les réseaux. La bagasse est un combustible capricieux et dont la part ne peut s'étendre au delà de l'actuelle production. La question du mix énergétique est un enjeu majeur du développement de notre région: elle implique une réflexion sur les transports en commun et sur l'industrialisation de l'île. En effet, les transports en commun doivent permettre de faire baisser la facture pétrolière des véhicules individuels. La question d'un transport en commun sur rail se pose donc. Penser l'énergie, c'est aussi réfléchir à une production locale, de panneaux solaires notamment.

mardi 20 décembre 2011

Jean-Pierre Chevènement souhaite un 20 décembre de combat aux Réunionnais!


Le sénateur Jean-Pierre Chevènement, candidat à l'élection présidentielle, a adressé une lettre aux Réunionnais à l'occasion de la commémoration du 20 décembre. Rappelant le lien entre le combat pour l'abolition de l'esclavage et les combats de la République, Jean-Pierre Chevènement estime aujourd'hui la Liberté menacée par les choix européens. « Quand la démocratie est bafouée, que des technocrates aux ordres de la finance imposent leurs lois aux États, à travers la politique de rigueur, les individus ne peuvent pas être libres. »

Pour lui, le chômage à l'île de la Réunion passe par le développement d'une industrie dans l'île et par un soutien à l'Université. « Il faut doter la Réunion comme la métropole d'une base industrielle capable d'exporter. » L'Université doit être appuyée sur des secteurs de pointes : médecine tropicale, langues de l'Océan indien. La Liberté, c'est enfin le métissage et donc la lutte contre le communautarisme, à travers la laïcité.

«  Aujourd'hui comme au 20 décembre 1848, ou lorsque le 4 novembre 1942, l'île sut rejoindre le camp de la France libre, il nous faut reprendre le combat commun. Je suis candidat pour mener cette bataille. Je me battrai pour desserrer autant que possible l'étau des institutions européennes en ce qu'il a de néfaste, renégocier le taux d'un euro qui étouffe notre compétitivité, impulser une politique de croissance, restaurer la souveraineté et République, son école, ses services publics au sein dune Europe européenne de nature confédérale qui s'appuie sur ses nations au lieu de les étouffer. »

Voici le texte intégral du message de Jean-Pierre Chevènement:



lundi 19 décembre 2011

L’intervention de Jean-Claude SOUPRAMANIEN, président du MRC Réunion lors de la conférence de presse du 18 décembre 2011.




"Jean-Pierre Chevènement, vous le savez, est candidat à la Présidence de la République. Pour la défense des valeurs de l’Homme et de ses droits, des valeurs de la République, aujourd’hui mises à mal par N. Sarkozy et l’UMP. C’est donc une candidature non pas, comme le disent certains, de témoignage mais de convictions et de responsabilité. JPC est candidat par patriotisme. JPC n’est pas a la recherche d’un mandat pour un mandat, d’un pouvoir pour le pouvoir, son passé d’homme politique l’a montré.

La France aujourd’hui, plus qu’hier, va mal. La situation est grave, la dette explose. La crise est devenue le slogan facile, « passe-partout » pour cacher la réalité et justifier la politique désastreuse et insensée mené par N. Sarkozy. Mais à qui la faute ? Aux sans emploi, aux travailleurs, aux salariés, bref la population la plus touchée, la plus pauvre ? Incontestablement, c’est la conséquence de ce libéralisme aveugle, de cette mondialisation sans contrôle, de cette politique européenne au service des plus riches, de cette oligarchie. Seul un sursaut, un réveil républicain peut sauver ce qui reste encore à sauver tant le pays est aujourd’hui délabré.

Il y a des années et des années que JPC se bat contre cette politique, qu’il dénonce la politique européenne de la France, la dérive droitière du gouvernement et de l’UMP. Alors que faut-il faire. Le projet de JPC pour la France se décrit ainsi :

1)      Nécessité de réindustrialiser le pays.

2)      Revoir le traité de Maastricht, notamment en remettant en cause l’indépendance de la BCE.

3)       Changer les règles de la monnaie unique, d’un euro surévaluée.

4)      Refondation républicaine et construction d’une Europe démocratique des Nations, donc une Europe des peuples."








samedi 17 décembre 2011

Une invitation a été envoyée à la presse pour la présentation de demain !

Invitation

Pour la présentation de la campagne de soutien réunionnaise  à la candidature de Jean-Pierre CHEVENEMENT:


Le comité Chevènement 2012 de l'île de la Réunion
tiendra une conférence de presse
le dimanche 18 décembre 2012 à 10h,
dans les locaux du MRC
28 rue Rodier à ST PIERRE.


"Ceux qui nous dirigent ou qui aspirent à le faire, pas plus que nos gouvernants de 1940, ne se sont préparés à y faire face. Or, dans cette période de tempêtes, il faudra maintenir le cap des intérêts de la France et de la République, qu’ils ont souvent perdu de vue depuis longtemps.  C’est pourquoi je suis candidat, pour aider à trouver un chemin."
 Jean-Pierre Chevènement


L’ensemble de la presse y est cordialement invité.


Le Président du MRC Réunion :
Jean-Claude SOUPRAMANIEN


Contact presse :
Guillaume LAPIERRE
Tél : 0692 82 39 86
http://mrc-reunion.blogspot.com/

mardi 6 décembre 2011

Pauvre Ecole !

      Ceux qui se sont penchés sur tes symptômes, qui ont établi un diagnostique alarmant et qui proposent des prescriptions simples, mais efficaces, ne sont pas entendus. Pire, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Paul Brighelli, Natacha Polony, ou Marc Le Bris sont catalogués vieux, réacs et/ou à droite ? Comme si les pédagogies de projets, évaluations de compétences et individualisation des parcours n'étaient pas le masque de gauche d'une philosophie néo-libérale.

     Pour en finir avec ses questions de latéralité qui paralysent notre réflexion et nos actions sur l'école, je pars d'une analyse ( pas si ancienne, car elle a mon âge, datant de 1979 ) du sociologue Mohammed Cherkaoui qui soulignait : "La rigueur de la sélection scolaire bénéficie paradoxalement aux élèves issus de milieux modestes". A tous les détracteurs de la méritocratie républicaine, à tous ceux qui préfèrent, faute d'arguments, brandir l'argument massue « d'être de droite », quel projet y a t-il plus à gauche que d'élever tout un peuple de sa condition d'origine - même la plus basse - au sommet ? Pourquoi, a-t-on si peur des idées de progrès, véhiculées par les philosophes des Lumières et les laisse-t-on être accaparées par la droite ( voire, et c'est un comble quand il s'agit d'idées républicaines, par l'extrême droite ! ) pour qu'un Français se sente tel un tyran face à la contrainte nécessaire qu'il impose à un enfant qu'il veut éduquer et instruire ? Faut-il rappeler la métaphore botanique de Rousseau sur l'éducation contraignante par un tuteur, douloureuse, mais émancipatrice, libératrice ? Oui, c'est une idée de gauche d'être ferme et sans concession en matière d'éducation, c'est être de gauche de défendre l'instruction de tous dans une institution publique exigeante, de permettre aux jeunes générations de profiter d'un ascenseur social méritocratique, donner les armes à de futurs citoyens pour conserver les acquis sociaux d'hier et de participer activement aux progrès de demain.

     Alors, à tous ceux qui n'ont pas encore l'esprit pollué par des dogmatismes empreints de bonne conscience, à tous ceux qui sont curieux d'ouvrir les yeux sur ce qui se passent réellement dans nos écoles aujourd'hui, à tous ceux qui souhaitent que l'école redevienne celle qui permet à chacun, d'où qu'il vienne, de devenir, au moins, un citoyen éclairé, à tous ceux qui croient en l'adéquation entre une nation d'avant-garde et un peuple instruit, lisez ceci.

     Aujourd'hui, l'école n'est plus celle qui respecte le savoir, mais celle qui est mue par la peur de braquer un enfant ( ou leur parent-électeur ), elle n'est plus celle qui écoute ses maîtres, mais "pensée" et dirigée par un lot de technocrates-comptables froids, cyniques et/ou incompétents car ignorant la situation ou, pire ( et au contraire ), par une poignée de pédagogistes inconscients ( ou avec des problèmes de conscience ) qui produisent des mesures nées dans la mièvrerie; mais les problèmes qui en découlent ne sont malheureusement pas innocents.

     Aujourd'hui, les profs de collège ( car je ne parle que de ce que je sais ) sont reconnus comme compétents s'ils ne font pas remonter les difficultés de leur classe, s'ils ferment les yeux sur les infractions au règlement intérieur ( voire aux lois républicaines ), s'ils ne demandent pas de conseils de discipline ( car le chef d'établissement est lui-même noté par le recteur sur la question, qui est lui-même soumis à l'évaluation du ministre ), s'ils élèvent artificiellement les résultats de leurs élèves, gonflant ainsi les chiffres de la réussite du collège et ne se souciant pas de ce que deviennent ses anciens élèves, s'ils ne s'opposent pas à une récompense lors du conseil de classe parce que "cet élève est gentil", s'ils s'agitent avec de multiples projets qui ornent davantage leur palmarès que remplissent le cerveau de l'élève, s'ils privilégient la sensibilisation à l'environnement plutôt que l'enseignement du Français, s'ils remplacent des profs absents quelque soit la matière ou la classe ( qu'ils ne connaissent pas ), s'ils cumulent des heures supplémentaires, s'ils évaluent le niveau informatique de leurs élèves, s'ils évaluent par compétences et non par notes ( c'est vrai que le système binaire acquis/ pas acquis est plus simple qu'une évaluation graduée de 20 points ), s'ils valident en masse les compétences de tous les élèves au cours du collège, s'ils restent devant leur ordinateur à passer entre les bugs informatiques de l'espace numérique de travail où ils doivent remplir le cahier de texte électronique, le bulletin de notes et d'appréciations électronique, réserver la salle informatique… J'arrête.
Avec mes réprimandes aux élèves, mes mots pour les parents, mes rapports, mes doléances ( que dis-je mes supplications ) au chef d'établissement, mes feutres de tableau à mendier à l'intendant, les devoirs de mes élèves à vérifier, mes cours à concevoir, mes fiches de révision à créer, photocopier, distribuer, mes contrôles à préparer, les copies de mes 150 élèves à corriger cinq à sept fois dans le trimestre, l'énergie déployée à leur faire comprendre et retenir des notions historiques, géographiques et … civiques, et surtout avec ma conscience professionnelle, citoyenne et morale, je ne suis pas un bon professeur.

mercredi 23 novembre 2011

L'escroquerie de la préférence régionale

La Réunion, ce n'est pas un secret, vit avec un chômage massif, avec plus du quart de la population active sans emploi. En Métropole le FN a trouvé les coupables: les immigrés. A la Réunion certains n'hésitent pas à accuser les Zoreils (métro) quand ce ne sont pas les Comoriens (terme qui englobe les Mahorais) ou les Malgaches. Leur préférence nationale, c'est la préférence régionale, une escroquerie intellectuelle qui stigmatise les Réunionnais, ne résoudra jamais le chômage mais ressemble fort à un bon moyen de faire triompher le clientélisme.
La préférence régionale, c’est une insulte aux Réunionnais : « vous n'êtes pas assez bon pour la concurrence, il vous faut une loi particulière ».

Rien n'est plus faux, le niveau d'instruction s'est élevé dans l'île avec la massification scolaire, mais - et c'est le jeu de l'égalité (« nous lé pas plus, nous lé pas moins ») - parfois la compétence prime sur l'origine géographique et c'est utile à l'intérêt général. A ce jeu, le Réunionnais n'est pas desservi, lui aussi peut être meilleur qu'un Métro en Métropole ou ailleurs.

La préférence régionale peut-elle résoudre la question du chômage? Quand celui-ci touche d'abord des jeunes sans qualification ou détenteurs de bac professionnels, ou des personnes sans diplôme, on n'imagine mal les postes à responsabilités suffire à donner du travail au grand nombre. Comme si avoir un chef réunionnais à un poste pouvait changer la situation du chômeur. Au final, il reste sans emploi, à la merci du bon vouloir de tel élu local.

La préférence régionale, au final, qu'est-ce que c'est ? Pour celui qui la défend, c'est simple: « Prenez mon candidat, il est meilleur et en plus c'est le cousin de ma belle mère. »  Avec des emplois communaux qui servent de promesses en période de pénurie, on imagine très bien ce que pourrait signifier la préférence régionale pour des barons locaux: un moyen supplémentaire de s'attacher des voix. Pas sûr que le travail au final soit efficace, pas sûr non plus que les talents se retrouvent au bon endroit.



Le seul moyen de lutter contre le chômage dans l'île, c'est de créer de l'activité. Comme bâtiment et tourisme offrent  peu de marges de manœuvres (en croissance et en emploi), c'est d'industrie qu'il faut parler. Cela signifie qu'il faut un euro faible ou un retour au franc. Il faut aussi une stratégie volontariste qui ne se satisfait pas de voir les recherches sur les énergies renouvelables dans l'île, , mais qui envisage sérieusement de produire localement le résultat de ces recherches.  L'île a quelques atouts: l'agriculture -à condition de ne pas abandonner la canne- car elle ouvre sur l'agroalimentaire, le recyclage insuffisamment développé et les énergies. Encore faut-il comprendre qu'entre l'autarcie dont rêvent certains et le libre-échange dont rêvent parfois leurs « alliés », il y a la démondialisation. C'est le projet des chevènementistes à l'île de la Réunion et dans ce projet, il y a de la place pour tous les Français, Créoles, Zoreils, Malgache ou Mahorais...

MRC Réunion



Communiqué de presse envoyé ce jour aux média de l'ile



Communiqué MRC Réunion
 
Monsieur Gironcel considère la mairie de Sainte-Suzanne comme un dû. Il oublie qu'il a été obligé de quitter son mandat parce qu'il a été condamné par la justice à un an d'inéligibilité. Une mairie n'est pas un bien mais un service qu'on rend à la commune et pour lequel on se doit d'être exemplaire.

Le MRC apporte donc son soutien, quelles que soient les différences idéologiques, à Mme Pausé et demande instamment aux élus de la commune de résister à la tentation électoraliste en restant en poste au service des habitants de Sainte- Suzanne !
 
Le MRC Réunion